l'hebdo du 09/04/06 - 109ème

Une courbe est orientée par le choix d'un sens de parcours. On utilise essentiellement l'orientation d'une droite par le choix d'un vecteur directeur ( dit base directe de la droite ) et l'orientation d'un cercle dans le plan, qui se fait traditionnellement par le choix du sens trigonométrique, appelé encore sens direct, qui correspond au sens inverse du sens de rotation des aiguilles d'une montre (ou sens anti-horaire).

Sur une courbe définie par un paramétrage, l'abscisse curviligne est une version orientée de la longueur. Elle augmente quand on parcourt la courbe dans le sens direct. On peut choisir librement son origine, c'est-à-dire le point où elle prend la valeur 0. L'abscisse curviligne est alors positive ou négative selon qu'on est en-deçà ou au-delà de l'origine.

Bienvenu dans Abstract Subjective Vision...

(un petit clic sur le petit damier pour une petite animation)Pour ce nouvel épisode nous aurons le plaisir de pouvoir écouter Alfie, Humble Pie, King Crimson, GONG, Nino Ferrer, etc. Cette semaine Loulou a fait 2 découvertes, Gadalzen et leur album "Le tourment des lunes" sorti fin 2005 et également Harvestman et son premier album "Lashing the rye" lui aussi dans les bacs depuis fin 2005. Et forcément, il y aura la rubrique live dans les environs de 21H suivie du morceau de plus de 15 minutes.

La soirée risque d'être renversante.

""""""""""""""""""""""""""Harvestman "Lashing the rye"

(2005-Neurots Recordings/Southern)

Voici le nouveau projet du sieur Steve Von Till… Est-il encore nécessaire de vous présenter ce personnage très à part ?Guitariste,chanteur,compositeur principal au sein de NEUROSIS et de TRIBES OF NEUROT, Steve Von Till a depuis quelques années senti le besoin de sortir du cadre des«cinqdeSan Fransisco»…Tout ceci nous prouve en tous les cas que Steve Von Till garde toujours un goût prononcé pour l’expérimentation sonore… Et ce «Lashing The Rye» nous le confirme ment. HARVESTMAN présente un Steve Von Till inventif, ingénieux et d’un caractère tout aussi mature.  «Amongst The Heater» ouvre donc les festivités. La formule semble simple pour cette première plage : quelques notes jouées par des guitares aux accents lyriques se posent de manière déstructurée sur quelques nappes de claviers analogiques, conduisant à un titre de six minutes incroyablement libératrices de tous maux… Le ton est donc donné. A tendance quasi-instrumentale, ce long effort présente la facette la plus nostalgique de Steve Von Till. Ce dernier n’hésite pas à manier guitares électriques et acoustiques, synthés analogiques, piano, Ebow et effets en tous genres… «Over Nine Waves», avec sa mélodie répétée de bout en bout, reste un des plus beaux morceaux qu’il m’ait été donné d’entendre. Et de nombreuses compositions telles que «Sheep-Crook And Black Dog», «Surround Me» ou encore «Green Hills Of Tyrol/The Battle’s O’er» font ressortir chez moi un nombre incalculable de souvenirs lointains… Au final, je pourrais abuser de nombreux termes superlatifs pour qualifier cet album qui est simplement magique, envoûtant et sublime…

Gadalzen "Le tourment des lunes"(2005-l'AutreDistribution)www.gadalzen.com

L’humanité est entrée dans “l’ère du bruit” et n’en sortira que lorsque le moteur à explosion sera devenu obsolète. Gadalzen est un îlot de résistance harmonique, une sphère d’expression acoustique plongée au centre d’un magma de sons parasites tellement nombreux que la somme des intensités dépasse de loin le seuil de la douleur. Gadalzen ne s’adresse qu’aux humains doués de sensibilité afin que la musique devienne le vecteur de leurs sentiments inexprimables.

Ce groupe s’inscrit dans le large courant pluridisciplinaire de création, issu de la culture occitane contemporaine. L’architecture musicale, la thématique et la scénographie donnent à ce spectacle une vraie dimension dramaturgique.